Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

dimanche 19 janvier 2014

Sur l'éπque πste de π

Un parent d'élève m'a transmis il y a quelque temps un article sur le nombre pi, écrit par Joël Berger pour l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Besançon et de Franche-Comté et datant du 24 septembre 2012.

On y apprend que la notation pi date du XVIIIème siècle (et pas du tout des Grecs de l'Antiquité donc). La lettre grecque aurait été choisie par référence à la première lettre du mot périmètre et adoptée définitivement après son utilisation par Leonhard Euler dans son " Introduction à l'analyse infinitésimale ".

La première partie de l'article suit la piste de pi. On traverse toute l'histoire des mathématiques : de Babylone en 2000 avant JC, on passe par l'Egypte, et pi voyage en Chine, en Inde, au Moyen Orient, en Afrique et en Europe. L'auteur cite même un passage de la Bible (voir aussi ici)  qui attribuerait à pi la valeur 3.

La deuxième partie de l'article pose une question que j'ai souvent entendue en classe: " quel sens y a-t-il à calculer pi dans des propositions aussi absurdes a priori ? "
Aucune sur le plan pratique : " Avec 39 chiffres après la virgule, on peut calculer, au rayon d'un atome de H2 près, la circonférence d'un cercle qui embrasserait la totalité de l'univers connu ".
Pourquoi alors? Plusieurs réponses sont apportées par monsieur Berger : pour l'amour des records, pour répondre à la question " et ensuite ? ", pour tester la puissance et la fiabilité des ordinateurs, pour créer des outils réutilisables en calcul intensif de façon plus générale, comme outil fournissant des chiffres aléatoires.

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