Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

jeudi 18 juin 2015

La re-dé-conquête du mois de juin

Dans le Monde du 16 juin dernier :


Certes. Le mois je juin, en tout cas dans sa deuxième quinzaine au collège, est ... diffus. Beaucoup d'absences de profs épuisés (ce qui se traduit par des problèmes réels de santé, des soucis qui prennent des proportions vitales ; on n'est pas dans le "coup de pompe", mais dans la mise en danger physique), des élèves crevés, énervés, dégoupillés façon grenade, ou franchement absents. Evidemment, tout dépend dans quel établissement on exerce : dans le mien, en cours de maths, ça va plutôt bien, ça bosse et mes effectifs sont très satisfaisants. Mais je suis en maths, dans un "bon" collège...

Au lycée, c'est une autre affaire... Mon fils, qui vient de terminer sa seconde, est en vacances depuis un bout de temps. Deux semaines, je crois. Il doit y avoir des raisons, forcément, mais c'est vrai que je ne sais pas bien lesquelles. Lorsque j'exerçais en lycée éclair, les élèves cessaient de venir assez tôt. Je me souviens d'avoir donné des cours tout de même plus tard que le 5 juin...

L'article soulève aussi la question des sorties et des voyages scolaires, question qui mérite d'être posée et discutée. C'est vrai que la multiplicité de certains dispositifs est agaçante : j'ai passé quatre heures avec mes quatrièmes à trier des déchets ou à réfléchir à l'importance du tri. Ok, c'est important et citoyen et tout. Mais c'est une semaine de maths qui passe à la trappe. Ne pourrait-on pas organiser cela hors temps de cours ? De la même façon, les enseignants sont convoqué pour de multiples tâches, mais sans remplacements prévus (sauf cas de décharge, ce qui est trop rare).

L'article a l'avantage de présenter parents et profs du même côté : en gros, on veut bosser ! Les examens ont bon dos, et il est sans doute possible de s'organiser différemment, pour pouvoir travailler sur la durée prévue.
Il évoque aussi la question de la raison d'être du bac (sans parler de celle du DNB) :
Le maintien du baccalauréat, vieux de plus de deux siècles, mais qui coûte 1,5 milliard à l’Etat, est en effet source de débat chaque année. Il est devenu un examen banalisé où les taux de réussite dépassent les 90 % dans les séries générales.
C'est vrai. Je rêve d'une année de troisième sans DNB.

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